Lorsque nous entendons les mots « santé mentale », nous pensons souvent à la maladie ou aux troubles. En général, les conversations sur la santé psychologique et émotionnelle ont lieu le plus souvent lorsqu’il y a des problèmes. Dans le cas des filles, il peut s’agir d’une faible estime de soi, d’une image corporelle négative et, malheureusement, des conséquences d’un traumatisme. Heureusement, la santé mentale peut être abordée et améliorée de la même façon que la santé physique.
Les filles d’aujourd’hui sont confrontées à d’innombrables pressions, stress et influences potentiellement négatives – pauvreté, violence domestique, intimidation et harcèlement sexuel, normes et attentes irréalistes. Une académie de pédiatrie a récemment publié des données troublantes selon lesquelles de plus en plus d’enfants et d’adolescents pensent au suicide.
Les parents et autres adultes de confiance peuvent aider les filles à comprendre et à adopter une bonne santé mentale, y compris une saine gestion du stress, afin de réduire les conséquences négatives sur la santé, y compris l’automutilation. Cette approche proactive et préventive de la santé mentale donne aux filles les connaissances et les compétences nécessaires pour devenir des agents actifs de leur santé et de leur bien-être. Elle les prépare aux réalités auxquelles ils sont confrontés et jette les bases de leur bien-être à long terme.
Voici 4 conseils sur la façon dont vous pouvez aider les filles à adopter et à maintenir une bonne santé mentale.
Parler de stress
Il est important que les filles comprennent que le stress est une partie normale et acceptable de la vie et que la gestion positive ou saine du stress les aide à faire face aux problèmes auxquels elles font face. Aidez les filles à identifier les signes/symptômes personnels de stress et les méthodes positives pour libérer les sentiments de colère, de tristesse et de frustration.
Luttez contre l’intimidation
L’intimidation peut causer des torts durables. Encouragez les enfants et les adolescents à signaler s’ils sont victimes d’intimidation ou s’ils connaissent quelqu’un qui est victime de harcèlement. Tout comme la société ne s’attend pas à ce que les victimes d’autres types d’abus « s’en sortent seules », nous ne devons pas nous attendre à cela de la part des victimes d’intimidation ou de harcèlement.
Faire pression pour que les écoles soient sûres et accueillantes
Les écoles peuvent jouer un rôle important en mettant les filles en contact avec les services dont elles ont besoin, surtout si le personnel scolaire est formé pour reconnaître les signes de traumatisme ou autres problèmes de santé mentale. Exigez des pratiques disciplinaires tenant compte des traumatismes et que l’école de votre jeune soit en pleine conformité avec les dispositions du Titre IX.
Rester vigilant
La stigmatisation entourant la santé mentale peut rendre plus difficile pour les filles de reconnaître ou d’admettre qu’elles ont besoin d’aide. Si vous voyez ou soupçonnez quelque chose, aussi minime soit-il, partagez votre observation avec elle. Et ne négligez jamais les discussions ou les menaces de suicide.